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Epilepsie | Derni�re Modification: 16-07-2013Imprimer cette page |
!!! Attention !!! | |
Perte de connaissance Troubles de la conscience Absences Convulsions Mouvements anormaux Secousses musculaires | Toujours voir un médecin |
Les convulsions sont le nom qu’on donne aux contractions musculaires et aux manifestations motrices qui accompagnent une crise d’épilepsie. Le plus classiquement, une crise d’épilepsie entraîne une perte de connaissance soudaine avec une raideur du corps, des secousses des membres et une révulsion des yeux. Mais toutes les crises d’épilepsie ne donnent pas de « convulsions ». Les crises d’épilepsie peuvent pratiquement prendre toutes les formes de malaises possibles ; par exemple, il arrive que les enfants présentent des crises d’épilepsie à type d’ « absences », qui se manifestent par une brève suspension de la conscience, comme si l’on avait fait un « arrêt sur image ».
Les convulsions sont donc des crises d’épilepsie. Mais toutes les crises d’épilepsie ne donnent pas des convulsions.
La forme de convulsions la plus courante (et qu’on appelle souvent dans le langage courant « les convulsions ») s’appelle : "convulsions fébriles bénignes de l’enfance".
Ce sont des convulsions qui:
Elle sont dites bénignes car sans conséquence et disparaissant spontanément avant l’âge de 5-6 ans. Elles sont souvent familiales. Elles peuvent parfois récidiver au cours d’épisodes fébriles successifs. On ne les traite pas en raison de leur caractère bénin même si elles sont impressionnantes pour l’entourage, afin d’éviter les effets indésirables potentiels des médicaments antiépileptiques.
La fièvre est un facteur irritant pour toutes les épilepsies : on peut donc avoir une épilepsie bien stabilisée et faire une crise favorisée par la fièvre.
Certaines infections peuvent déclencher une crise d’épilepsie par action directe sur le cerveau : c’est le cas des méningites et des encéphalites.
Toujours consulter un médecin après un épisode de convulsions fébriles afin d'identifier la cause de la fièvre et de préciser le type de convulsions.
Dans certaines situations particulières, des patients présentant des convulsions fébriles vont recevoir un traitement anti-épileptique. Ce sont des patients présentant un terrain épileptique, chez qui la température est un des facteurs qui déclenchent les crises.
Faire un épisode de convulsions ou une crise d’épilepsie unique ne veut pas dire que l’on est épileptique (que l’on souffre d’épilepsie)
L’épilepsie est un ensemble très hétérogène de maladies caractérisées par la répétition d’un ou plusieurs types de crises. Certaines de ces épilepsies sont bénignes et donnent peu de crises. D’autres sont associées à de nombreuses crises. Il convient donc, autant que possible, de faire un diagnostic précis du « syndrome épileptique » afin d’établir au mieux la conduite à tenir :
Schématiquement, on peut dire que 1/3 d’entre elles évoluent spontanément bien, 1/3 évoluent bien pour peu qu’on les traite judicieusement et 1/3 sont dites rebelles car résistantes aux traitements médicamenteux.
Toutes les épilepsies ne doivent pas faire l’objet d’un traitement médicamenteux. Les épilepsie se traitent par des médicaments anti-épileptiques (il en existe de nombreux…). Dans certains cas, on peut également faire appel à la chirurgie.
Le but du traitement est de mener une vie normale: (pas spécialement de stopper toutes les crises)
Afin de préciser au mieux le diagnostic, on réalise en première intention un EEG (électro-encéphalogramme). Il s’agit d’enregistrer l’activité électrique du cerveau au moyen d’électrodes placées au contact du cuir chevelu. Cet examen et tout à fait inoffensif et non invasif. L’enregistrement dure 15 à 20 minutes, au cours desquelles on demande au patient d’ouvrir et de fermer les yeux, de respirer profondément et on lui place une lumière stroboscopique devant les yeux. Idéalement, on filme également le patient afin de corréler les anomalies du tracé avec des manifestations cliniques parfois subtiles. Cet enregistrement permet parfois de recueillir suffisamment d’informations. Mais il peut également être normal, même chez un patient qui a réellement fait une crise d’épilepsie ou qui est épileptique. Quand ce n’est pas le cas, on peut être amenés à réaliser une EEG prolongé (une sieste, une nuit, ou 24h, parfois plus…). Celui-ci permet de recueillir un échantillon d’enregistrement plus long et également d’enregistrer des phases de sommeil qui peuvent se révéler riches en renseignements. Quand l’enregistrement est prolongé, on colle alors les électrodes sur le cuir chevelu afin qu’elles ne bougent pas et que le patient puisse vivre normalement et dormir. L’enregistrement peut se réaliser à l’aide d’un appareil portatif ou, mieux, dans une chambre équipée d’une caméra afin de visualiser les manifestations anormales ou suspectes. |
Toutes les pertes de connaissance ne sont pas d’origine épileptique. Il y a aussi des origines cardiaques, tensionnelles, psychologiques.
Parmi les causes fréquentes de malaise et de perte de connaissance chez le jeune enfant, on trouve aussi les spasmes du sanglot. Typiquement, l’enfant suite à une frustration, une douleur, une peur, ne parvient pas à pleurer et bloque sa respiration. Son visage se cyanose et si le malaise se prolonge, il peut perdre connaissance. Celle-ci est brève et sans conséquence. Ce malaise n’est pas d’origine neurologique mais cardio-vasculaire. La plupart du temps il ne se traite pas.
Les spasmes du sanglot sont toujours bénins. Mais il faut évidemment exclure les maladies qui peuvent leur ressembler...